"Major" Motoko Kusanagi au rapport !

Nom : Kusanagi

Prénom : Motoko

Surnom : Major

Orientation sexuelle : Inconnue

Caractère : Motoko n'est pas une femme comme les autres, loin de là. Indépendante, autoritaire, bonne vivante et de nature plutôt joyeuse, elle peut pourtant sembler glaciale de prime abord. Peut-être est-ce dû à ses expressions faciales qui peuvent paraître un peu limitées. Et ce n'est pas entièrement de sa faute... Portée sur l'alcool et la drogue, cela n'affecte pourtant aucunement ses facultées physiques et mentales, enfin la drogue un peu quand même mais pas longtemps. Elle est capricieuse, autoritaire et très sûre d'elle, du genre à ne pas faire dans la dentelle, elle n'hésite jamais à ficher son poing dans la figure des gens qui lui reviennent pas. Mais derrière ce roc psychologique se cache une âme torturée qui se pose de grandes questions existancielles sur la condition humaine, et sur la sienne en particulier.

Physique : Bien que ses épaules un peu larges puissent la faire prendre pour un homme de dos, lorsqu'elle porte son blouson jaune bouffant, il suffit qu'elle l'enlève pour qu'on s'aperçoive que c'est bel et bien une femme. Une fort jolie femme d'ailleurs, bien faite. Mais ce n'est pas la nature qui lui a donné ce physique agréable, contrairement à tous les pensionnaires de cette collocation. Son corps est en effet entièrement fabriqué de façon artificielle, non pas par génisme mais par robotisation. Attention, n'allez pas croire qu'elle n'est qu'un tas de ferraille, sa chair est souple et chaude, elle sent, entend, goûte, touche comme nous, voit presque comme nous. La seule différence visible sur son corps étant ces quatre minuscules prises de courant dans sa nuque, continuellement cachées derrière un col haut. Quant à ses prises de courant pour la cyber-maintenance, inutiles de les chercher, elles sont bien cachées dans son dos, sous sa peau détachable. Sinon, elle n'a rien de particulier notre "Major", de grands yeux d'un bleu très clair, tirant vers le blanc grisâtre, dans les quels on peut parfois apercevoir des formes étranges, dûes aux informations textuelles qui circulent en permanence sur les larges pupilles noires. Sa peau blanche et douce est sans imperfections, ses cheveux noirs sont coupés courts en carré plongeant, et pour ceux qui sont observateurs, sa musculature est un peu trop développée pour une femme...

Histoire : Qui est le Major Motoko Kusanagi ? Un Major justement. Et pas des moindres, puisqu'elle est un cyborg. Un cyborg fabriqué dans une usine gouvernementale japonaise secrète, dans les années 2000. De ce fait, son corps et sa mémoire appartiennent entièrement à l'Etat qui peut les reprendre à tout moments, enfin, qui pouvait les reprendre. Mais reprenons depuis le début. Enfant, Motoko était atteinte d'une maladie orpheline mortelle et a donc du pour survivre se vendre au Gouvernement pour disposer d'un corps robotisé. Personne ne sait vraiment dans quelles circonstances cette vente eut lieu, et à ce jour le seul dossier de transaction connu se trouve dans la mémoire interne du Major. Engagée à l'âge adulte dans la mystérieuse "section 9" de la police gouvernementale, elle obtient le grade de "Major" et commende une petite escouade d'hommes d'élite, pour la plupart robotisés aussi. Mais à la suite d'une affaire obscure de piratage de "Ghost" (esprit humain qui peut exister dans un corps cyborg ou sur internet, avec une mémoire interne) par un cyber criminel nommé le "puppetmaster", le "Major" disparaît de la section 9 après la destruction de son corps pour revenir aider un de ces coéquipiers quelques temps plus tard, sous la forme d'un fichier d'Internet chargé dans un robot. Peu après cette histoire, le "Major" réussit à l'aide d'un virus à relancer la fabrication d'un corps identique à celui qu'elle possédait à la section 9 pour télécharger son ghost à l'intérieur, en vue de quitter le pays, projet finalement abandonné. 1 an plus tard, la voici, dans cette étrange collocation, dont elle a récupéré la direction après le départ précipité de son fondateur... Et ce qu'elle a trouvé dans les appartements de l'ancien proprio n'est pas très reluisant... mais pourquoi ne pas continuer son "oeuvre" après tout...